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Changer de système :

Une nouvelle histoire !

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Changer de système :

Une nouvelle histoire !

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Décroissance choisie, Entraide conviviale et Sobriété heureuse...

construisons une nouvelle société écoresponsable et humaine !

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"Vous ne pouvez résoudre un problème avec le même type de pensée qui a créé le problème." Albert Einstein

Si vous pensez qu'il n'est pas ou plus possible de corriger notre civilisation industrielle en changeant le système de l'intérieur,

vous faites partie de la famille des "catastrophistes" selon la classification proposée par Yves Cochet.

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Puissance du récit

La puissance du récit

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Toutes les histoires commencent par « il était une fois… ».

Comme le raconte Yuval Noah Harari dans son livre « Sapiens, une brève histoire de l’humanité », la révolution cognitive intervenue il y a 70 000 ans a été un formidable bouleversement. En effet, c’est à la puissance du récit que l’humain doit sa conquête du monde et non à la taille de son cerveau, à la fabrication d’outils ou encore à la maîtrise du feu. Notre capacité à créer des « réalités imaginaires », à « transmettre des informations sur des choses qui n'existent pas » et à les croire est singulière dans le monde animal ! Ainsi, une nation, une société à responsabilité limitée ou la valeur attribuée à un billet de banque sont de pures constructions intellectuelles nées de notre imagination collective. Selon Harari, « c’est la fiction qui nous a permis d’imaginer des choses, mais aussi de le faire collectivement»

« Raconter des histoires efficaces n’est pas chose facile. La difficulté n’est pas de raconter l’histoire, mais de convaincre tous les autres d’y croire. Une bonne partie de l’histoire tourne autour de cette question : comment convaincre des millions de gens de croire des histoires particulières sur les dieux, les nations ou les sociétés à responsabilité limitée ? Quand cela marche, pourtant, ça donne à Sapiens un pouvoir immense, parce que cela permet à des millions d’inconnus de coopérer et de travailler ensemble à des objectifs communs. » – Yuval Noah Harari dans son livre « Sapiens »

Cette faculté de créer des « réalités imaginaires » et d’y croire est donc formidablement puissante. Mais, malheureusement, la puissance du récit n’a d’égale que la difficulté à se défaire de nos conditionnements profondément ancrés… Si une fiction peut sembler extrêmement profitable au plus grand nombre dans un premier temps, elle peut parfaitement dans un second, devenue aveuglante pour la grande majorité, s’avérer incroyablement toxique !

Ainsi, la croissance infinie a dans un premier temps offert une incroyable période de prospérité, les 30 glorieuses, du moins en apparence et uniquement pour notre confort, pas pour la planète. Malheureusement, ni le 1er choc pétrolier de 1971 (pic de production de pétrole aux Etats-Unis), ni les conclusions du Rapport Meadows en 1972, n'ont suffi à stopper cette croyance qui guide notre civilisation. Depuis, les politiques et la plupart des économistes semblent totalement possédés par cette religion aux impacts si délétères sur notre planète. Cette croissance infinie est la drogue dure de l'économie mondiale. La dépendance est si grande qu'elle causera sa perte...
 

Comme le dit si bien Cyril Dion dans son livre « Petit manuel de résistance contemporaine » ,  il nous faut « construire de nouvelles fictions » et « changer d’histoire pour changer l’Histoire » !

Si la fiction actuelle (la croissance infinie du capitalisme ultra libéral) nous a conduit dans le mur, il nous faut imaginer une nouvelle fiction pour inventer un nouveau monde plus désirable.

Il convient donc de faire voler en éclat tous nos repères, nos modes de fonctionnement, les fictions profondément ancrées en nous et notamment le « système des 3 C »  – Croissance infinie, Compétition, hyper Consommation. Le salut viendra de la « dynamique DEF » – Décroissance, Entraide, Frugalité.Il n’est plus seulement urgent, mais tout simplement vital d’inventer un autre monde, d’impulser une autre dynamique qui prônerait des valeurs en tout point opposées à celles du capitalisme ultra libéral.

Pour reprendre l'expression d'Harari : « Raconter des histoires efficaces n’est pas chose facile. La difficulté n’est pas de raconter l’histoire, mais de convaincre tous les autres d’y croire. »

C'est bien là que réside la principale difficulté : comment convaincre aujourd'hui le plus grand nombre que cette nouvelle histoire est plus séduisante que l'actuelle ? Nous avons tellement été conditionné·e·s par la publicité. Notre société de consommation nous vend depuis plus de 70 ans une vie idéale et un confort artificiel. Selon les canons de cette manipulation de masse, la réussite, c'est réussir dans la vie, c'est à dire posséder une maison, une voiture, une piscine et un chien, un frigo, un four, un four à micro-ondes, un super aspirateur, une machine à laver et un sèche linge, une immense télé, un ordinateur fixe et un portable, un téléphone fixe et un smartphone, un appareil photo dernière génération, une caméra, une montre connectée et une enceinte intelligente... se faire plaisir en allant souvent au restaurant, en renouvelant sa garde robe à chaque saison et en partant régulièrement en vacances. Mais... une addition de petits plaisirs ne fait jamais un grand bonheur... Et oui, l'hormone du plaisir, la dopamine, n'est pas la même que celle du bonheur, la sérotonine. Plus vous secrétez de la dopamine, moins vous secretez de sérotonine !

Non, réussir, ce  n'est assurément pas réussir dans la vie, en se comparant aux autres (son diplôme, sa carrière, sa rémunération, la taille de sa maison, la puissance de sa voiture...) dans un esprit de compétition. Réussir c'est avant tout réussir sa vie ! Le vrai bonheur n'est pas matériel.

Pour reprendre Pierre Rabhi, la sobriété est heureuse !

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Vidéos inspirantes

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Décroissance

Décroissance

La décroissance, un projet pour en finir avec l’économie ?

Serge Latouche - Les Conférences des amis du Monde diplomatique

[ NEXT ] S02 E02 - DECROISSANCE : ANTIDOTE A L'EFFONDREMENT ? (Agnès Sinaï)

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Entraide

Sobriété heureuse

Une dernière bière avant la fin du monde 

Pablo Servigne et François Ruffin - Fakirpresse

Pierre Rabhi la sobriété qui rend heureux.

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L'Emploi est mort, vive le Travail !

Un Revenu Universel

L'emploi est mort, vive le travail !

Bernard Stiegler - Itw Culture Mobile 2015

L'allocation universelle, bricolage ou révolution ?

Philippe Van Parijs - Agora des Savoirs - 2015

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Apprentissage naturel

Pour une école qui stimule la créativité

Pour une refondation de l'école guidée par les enfants: Céline Alvarez

TEDxIsèreRiver - Avril 2014

L'école tue la créativité

Ken Robinson - TED 2006

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Low-Tech

Innovation Jugaad (frugale)

1 technologies alternatives pour vivre en totale autonomie

Citoyen prévoyant - Octobre 2018

L'innovation Jugaad, faire mieux avec moins

FUTUREMAG - ARTE - Mars 2014

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Zéro Déchet

Minimalisme et seconde main

Objectif zéro déchets: comment peut-on faire?

La Quotidienne - Octobre 2016

Home tour! Notre maison minimaliste et seconde-main

Josée-Anne SC - Août 2017

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Démocratie... vraiment ?

Jugement majoritaire

Vous avez dit démocratie ? — TEASER "Démocratie(s) ?"

 #DATAGUEULE 81 - Avril 2018

C'est quoi le jugement majoritaire ?

Brut - Juin 2018

Révolution

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Nous vivons bel et bien une révolution

et ce n'est pas la courbe rouge qui nous sauvera.

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Selon le philosophe et prospectiviste Marc Halévy, nous vivons une grande révolution tous les 550 ans. La dernière c’était la Renaissance. Lors de chacune de ces révolutions, on observe 3 types de courbes : la courbe noire qui prône le retour en arrière, la courbe rouge qui fonce droit dans le mur comme si de rien n’était et la courbe verte qui annonce un monde nouveau.

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La courbe noire, c’est le populisme, la nostalgie d’une période glorieuse, souvent bien plus belle dans les souvenirs que dans la réalité. C’est le fameux « Make America Great Again ! » de Donald Trump, c’est Marine Le Pen en France et tous les partis d’extrême droite.

La courbe rouge, c’est le système en place aujourd’hui, celui qui est au pouvoir et qui n’a donc absolument aucun intérêt à ce que les choses bougent. Pérennisant l’ordre établi, il représente la plus forte inertie. C’est le capitalisme ultra libéral. Ce sont nos élites, les politiques, la finance et les multinationales, les syndicats, les lobbys de l’industrie chimique. C’est l’emploi comme seule et unique forme de travail réellement (re)connue. le « système des 3 C » – Croissance, Compétition, Consommation. Ce sont les dinosaures après la chute du météorite qui a entrainé leur extinction.

La courbe verte, c’est le monde nouveau qui est en train de s’inventer, d’expérimenter, d’innover, de penser et de faire autrement. Celui qui a compris qu’il faut changer les règles ou, mieux, en créer de nouvelles car celles qui entraînent l’effondrement de notre société ne peuvent pas l’éviter. Ce sont les acteurs de l’économie sociale et solidaire, les entreprises libérées, les SCOP et les SCIC, les ZAD. Ce sont toutes les nouvelles formes de travail (micro-entreprises, portage salarial, partage salarial, coopérative...). La courbe verte c’est aussi la « dynamique DEF » – Décroissance, Entraide, Frugalité. Ce sont les mammifères, « les lémuriens » comme les appelle Marc Halévy.

N’attendez rien des acteurs de la courbe rouge. Ce ne sont pas eux qui vont préserver la planète ou sauver l’humanité. Tout au plus, ils font semblant en s’évertuant à relancer la croissance pour vaincre le chômage, en nommant un Nicolas Hulot Ministre d’État, en lançant des événements inutiles comme le « One Planet Summit » ou comble du comble en recevant le prix de « Champion de la Terre »…

Nos élites n’ont donc pas compris que le libéralisme, la croissance et le progrès technologique (nos smartphones, tablettes, ordinateurs et objets connectés tout comme d’ailleurs les voitures électriques, les éoliennes et les panneaux solaires) détruisent la planète à une vitesse aussi spectaculaire que non soutenable.

Et pourtant aucune école de commerce n’enseigne à ses étudiant·e·s que la croissance infinie est une utopie, une hérésie.

 

L’économiste Kenneth Boulding résume cette croyance totalement hors-sol avec un second degré assumé :

« Celui qui croit que la croissance peut être infinie dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. » 

Robotique & IA

Crédit photo : James Wheeler (Pixabay)

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