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Petit lexique
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ENR, TRE, Pic, Effet rebond...
Êtes-vous incollable en collapsologie ?
Voici les définitions de quelques termes clés pour bien comprendre l'effondrement.
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Votre aide est très précieuse pour enrichir cette rubrique.
Indiquez un chiffre important (en cliquant sur le bouton ci-dessous) et je me ferai une joie de l'ajouter. ;)
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Agriculture biologique
L’agriculture biologique est une méthode de production agricole qui exclut le recours à la plupart des produits chimiques de synthèse, utilisés notamment par l'agriculture industrielle et intensive depuis le début du XXe siècle, les organismes génétiquement modifiés par transgénèse, et la conservation des cultures par irradiation. La fertilisation du sol et la protection des plantes doivent donc être assurées par d'autres méthodes. Les motivations des agriculteurs et des consommateurs peuvent être de meilleurs revenus, une meilleure santé au travail, la protection de l'environnement ou des produits perçus comme plus sains. L'élevage d'animaux des fermes biologiques doivent respecter des conditions de vie plus respectueuse du bien-être animal que l'agriculture traditionnelle.
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Agroécologie
L’agroécologie ou agro-écologie est un ensemble de théories, réalités scientifiques, et pratiques agricoles nourries ou inspirées par les connaissances de l'écologie, de la science et du monde agricole. Ces idées concernent donc l'agriculture, l'écologie, et l'agronomie, mais aussi des mouvements sociaux ou politiques, notamment écologistes. Dans les faits, ces diverses dimensions de théorie, pratique et mouvements, s'expriment en interaction les unes avec les autres, mais de façon différente selon les milieux ou régions.
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Agroforesterie
L’agroforesterie est un mode d’exploitation des terres agricoles associant des arbres et des cultures ou de l'élevage. L'association arbres et agricultures présente des avantages considérables notamment dans le domaine de la protection des sols.
L'agroforesterie, comme certaines formes d'agriculture peut contribuer à la biodiversité. par exemple, de nombreuses espèces de chauve-souris apprécient la présence des arbres et viennent donc mieux chasser les insectes qu'en plein champ. Planter des arbres dans les champs permet le retour des chauves-souris et donc une diminution de la prolifération d'insectes. De même le contexte arboré favorise le retour de prédateurs naturels d'espèces dites « nuisibles » (telles que limaces, escargots, campagnols..), ce qui limite globalement les dégâts aux cultures.
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Albedo
Indicateur mesurant le taux de réfléchissement des rayons lumineux d'une surface donnée. Plus la surface glaciaire (très réfléchissante) se réduit, plus l'albédo diminue et plus la température terrestre augmente.
Numéro Hors série de Socialter "Et si tout s'effondrait"
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Altermondialisme
L’altermondialisme désigne les mouvements promouvant l'idée qu'une autre organisation du monde est possible et qui, sans rejeter la mondialisation, se proposent de la réguler. L'hétérogénéité et la diversité des associations altermondialistes incite à parler davantage de mouvements altermondialistes au pluriel que de mouvement au singulier.
De manière générale le mouvement s'oppose au libéralisme économique et à la mondialisation des pratiques financières pour favoriser une économie plus sociale et mieux répartie.
Ces revendications se traduisent par une recherche d'alternatives, globales et systémiques, à l'ordre international de la finance et du commerce. Marqué par une culture qui pourrait se rattacher à la tradition libertaire ou à l'écologie radicale, le mouvement oscille entre réformisme (par exemple à travers la revendication d'une Taxe Tobin proposée à la création d'Attac) et radicalisme.
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Anarchisme
L'anarchisme regroupe plusieurs courants de philosophie politique développés depuis le xixe siècle sur un ensemble de théories et de pratiques anti-autoritaires. Le terme libertaire, souvent utilisé comme synonyme, est un néologisme créé en 1857 par Joseph Déjacque pour renforcer le caractère égalitaire.
Fondé sur la négation du principe d'autorité dans l'organisation sociale et le refus de toute contrainte découlant des institutions basées sur ce principe, l'anarchisme a pour but de développer une société sans domination et sans exploitation, où les individus-producteurs coopèrent librement dans une dynamique d'autogestion et de fédéralisme. Contre l'oppression, l'anarchisme propose une société basée sur la solidarité comme solution aux antagonismes, la complémentarité de la liberté de chacun et celle de la collectivité, l'égalité des conditions de vie et la propriété commune autogérée. Il s'agit donc d'un mode politique qui cherche non pas à résoudre les différences opposant les membres constituants de la société mais à associer des forces autonomes et contradictoires.
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Anthropocène
L'anthropocène, soit l'Ère de l'Homme, est un terme relatif à la chronologie de la géologie proposé pour caractériser l'époque de l'histoire de la Terre qui a débuté lorsque les activités humaines ont eu un impact global significatif sur l'écosystème terrestre.
Ce terme a été popularisé à la fin du xxe siècle par le météorologue et chimiste de l'atmosphère Paul Josef Crutzen, prix Nobel de chimie en 1995 et par Eugene Stoermer, biologiste, pour désigner une nouvelle époque géologique, qui aurait débuté selon eux à la fin du xviiie siècle avec la révolution industrielle, et succéderait ainsi à l'Holocène.
L'Anthropocène serait la période durant laquelle l'influence de l'être humain sur la biosphère a atteint un tel niveau qu'elle est devenue une « force géologique » majeure capable de marquer la lithosphère.
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Atmosphère
L'atmosphère terrestre est l'enveloppe gazeuse entourant la Terre que l'on appelle air. L'air sec se compose de 78,087 % de diazote, 20,95 % de dioxygène, 0,93 % d'argon, 0,04 % de dioxyde de carbone et des traces d'autres gaz. L'atmosphère protège la vie sur Terre en absorbant le rayonnement solaire ultraviolet, en réchauffant la surface par la rétention de chaleur (effet de serre) et en réduisant les écarts de température entre le jour et la nuit.
Les nuages qui sont liquides, parfois solides, ne sont pas considérés comme des constituants de l'atmosphère. En revanche la vapeur d'eau contenue dans l'air humide représente en moyenne 0,25 % de masse totale de l'atmosphère. La vapeur d'eau possède la particularité notable d'être le seul gaz de l'atmosphère susceptible de changer rapidement de phase, essentiellement en fonction de la température, et dont la concentration est très variable dans le temps et dans l'espace.
Il n'y a pas de frontière définie entre l'atmosphère et l'espace, car elle devient de plus en plus ténue et s'évanouit peu à peu dans l'espace. L'altitude de 120 km marque la limite où les effets atmosphériques deviennent notables durant la rentrée atmosphérique. La ligne de Kármán, à 100 km, est aussi fréquemment considérée comme la frontière entre l'atmosphère et l'espace.
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Base Autonome Durable (BAD)
La base autonome durable (BAD) est un lieu organisé par une personne adepte du survivalisme et qui doit comporter une réserve et un approvisionnement en eau potable, en nourriture, en énergie, en soins, en défense, en distraction, en informations et en relations humaines. Sa surface doit donc être assez grande pour cultiver et élever. Des évacuations (sortie de secours, ordures, excréments, urines...) sont indispensables.
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Biocapacité
La biocapacité ou capacité bioproductive, est la capacité à régénérer les ressources prélevés, à absorber les déchets rejetés et à réparer les dégâts infligés à la planète.
Arthur Keller - Next Saison 2 - Épisode 4
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Biodiversité
La biodiversité, mot composé des mots bio (du grec βίος « vie ») et « diversité », est la diversité de la vie sur la Terre. Elle s'apprécie en considérant la diversité des écosystèmes, des espèces et des gènes dans l'espace et dans le temps, ainsi que les interactions au sein de ces niveaux d'organisation et entre eux.
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Biomasse
C'est la masse totale des organismes vivants mesurée dans une population, une aire ou autre échantillon.
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Biosphère
La biosphère est l'ensemble des organismes vivants et leurs milieux de vie, donc la totalité des écosystèmes présents : l'hydrosphère (ou sphère de l'eau), la lithosphère (ou sphère du sol) et l'atmosphère (ou sphère de l'air).
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Boucle de rétroaction
La rétroaction (en anglais feedback) est l’action en retour d’un effet sur l'origine de celui-ci : la séquence de causes et d'effets forme donc une boucle dite boucle de rétroaction (feedback loop).
Le processus du réchauffement climatique n’est pas linéaire, mais exponentiel. Certains facteurs agissent comme des turbocompresseurs qui accélèrent la tendance en cours dès que sont franchis des « seuils de basculement » (tipping points). Ces boucles de rétroaction entraînent alors un emballement...
Exemple :
Les glaces aux pôles (Arctique au Nord et Antarctique au Sud) ainsi que les glaciers (Alpes, Himalaya...) réfléchissent les rayons du soleil.
Comme le climat se réchauffe, ces surfaces blanches fondent. Plus elles fondent, moins elles reflètent les rayons du soleil. Et donc, la température moyenne à la surface du globe (température des sols) augmente, ce qui entraine la fonte des glaces...
Les forêts absorbent le carbone. Mais passé une certaine température, elles peuvent s'effondrer (comme cela pourrait être le cas de l'Amazonie dans le cas d'un réchauffement global de 3°). Les arbres et les sols cessent alors d’absorber du carbone, pour en libérer au contraire d’énormes quantités... ce qui augmente le réchauffement...
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Capitalisme
Le capitalisme désigne un système politique et économique reposant sur la propriété privée, notamment des moyens de production, la liberté d'entreprendre comme source de revenu (dénommé « profit »), le libre échange sur des marchés et la libre concurrence.
Les économistes, les sociologues et les historiens ont adopté des perspectives différentes dans leurs analyses du capitalisme et en ont reconnu diverses formes dans la pratique. La plupart des économies capitalistes existantes sont des économies mixtes, qui combinent des éléments de libre marché avec l'intervention de l'État et, dans certains cas, la planification économique.
Le système capitaliste a connu une popularité croissante depuis la révolution industrielle et est actuellement le système économique de la plupart des pays de la planète.
Il lui est fait de nombreuses critiques concernant notamment la morale, la validité des théories économiques, le rôle de l’État, le pouvoir du capitaliste, le partage de la valeur ajoutée et du profit, l’organisation du travail ou encore les relations internationales. En outre, l'implication de capitalistes dans de grandes questions sociétales, comme l’impérialisme ou les dégâts fait à l'environnement, font l’objet de controverses. Dans ces conditions, le mot capitalisme sera généralement employé avec une connotation critique ou une volonté de le combattre, notamment par les tenants du marxisme qui s'oppose à l'idée de « profit » soit en totalité, soit lorsqu'il est jugé excessif avec des conséquences critiquables.
Le capitalisme rend nécessaire l’intervention minimale de l’État, ce qui est assuré par le libéralisme. C’est en ce sens que les rapports entre ces deux notions peuvent être établis.
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Collapsologie
« La collapsologie est l’étude de l’effondrement de la civilisation industrielle et de ce qui pourrait lui succéder. la collapsologie se présente comme un exercice transdisciplinaire faisant intervenir l’écologie, l’économie, l’anthropologie, la sociologie, la psychologie, la biophysique, la biogéographie, l’agriculture, la démographie, la politique, la géopolitique, l’archéologie, l’histoire, la futurologie, la santé, le droit et l’art. Cette approche systémique s’appuie sur les deux modes cognitifs que sont la raison et l’intuition, ainsi que sur des études de prospective (ex : rapport Meadows de 1972), des travaux scientifiques et diverses études (ex : « A safe operating space for humanity » ; « Approaching a state shift in Earth’s biosphere » publiées dans Nature en 2009 et 2012, ou encore l’article « The trajectory of the Anthropocene: The Great Acceleration » publié en 2015 dans la revue scientifique The Anthropocene Review) ».
Pablo Servigne et Raphaël Stevens - Comment tout peut s'effondrer (Seuil, 2015)
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Collapsosophie
« Nous proposons d'appeler "collapsosophie" ("sophie" = sagesse) l'ensemble des comportements et des positionnements qui découlent de cette situation inextricable (des effondrements qui ont eu lieu et d'un possible effondrement global) et qui sortent du strict domaine des sciences. La même démarche d'ouverture et de décloisonnement que nous avons pour la collapsologie se retrouve ici dans une ouverture plus large aux questions éthiques, émotionnelles, imaginaires, spirituelles et métaphysiques.
Nous ne voulons pas choisir un camp mais chercheer les complémentarités et les liens à tisser entre tous ces domaines pour nous aider dans ces transformations extérieures et intérieures. »
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Pablo Servigne, Raphaël Stevens et Gauthier Chapelle - Une autre fin du monde est possible (Seuil, 2018)
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COP
La Conférence des parties (CP ; en anglais Conference of Parties, COP), également appelée Conférence des États signataires, est l'organe suprême de certaines conventions internationales.
Elle est composée de tous les États membres de la conférence (États parties) et vérifie la bonne application des objectifs des conventions internationales adoptées.
La première conférence mondiale sur le climat remonte à 1979, à Genève (Suisse). À cette occasion, un Programme de recherche climatologique mondial est lancé, sous la responsabilité de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) et du Conseil international des unions scientifiques (CIUS).
La Conférence des Parties est l'organe suprême de la Convention, c'est-à-dire sa plus haute autorité de prise de décision. C'est une association de tous les pays Parties à la Convention.
La Conférence des parties est responsable du maintien des efforts internationaux pour faire face aux changements climatiques. Elle passe en revue la mise en œuvre de la Convention et examine les engagements des parties à la lumière de l'objectif de la Convention, des nouvelles découvertes scientifiques et de l'expérience accumulée dans la mise en œuvre des politiques dans le domaine des changements climatiques. Une tâche majeure de la CP est de réviser les communications nationales soumises par les parties. Se fondant sur ces informations, la CP évalue les effets des mesures prises par les Parties et les progrès accomplis pour atteindre l'objectif ultime de la Convention.
La Conférence des parties se tient chaque année, à moins que les parties n'en décident autrement. Elle se réunit à Bonn, siège du secrétariat, à moins qu’une partie n’offre de l’accueillir. De même que la présidence de la CP tourne entre les cinq régions de l'ONU - à savoir : Afrique, Amérique latine et Caraïbes, Asie, Europe Centrale et Orientale et, Europe de l’Ouest et autres - il y a également une tendance à changer le lieu de réunion de la CP entre ces groupes.
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Démocratie
Étymologiquement, le terme grec "demos" signifie le peuple et "kratos" le pouvoir direct. La démocratie est donc le pouvoir par le peuple et pour le peuple. Le président des États-Unis, Abraham Lincoln, a complété cette définition en y ajoutant "du peuple" pour arriver à la formule célèbre « le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ». Ainsi, dans un système démocratique, le peuple est à la fois sujet et souverain, soumis au pouvoir et détenteur du pouvoir, gouverné et gouvernant. C’est la double garantie pour que l’intérêt de toutes et tous soit respecté.
En tant que système politique, la démocratie peut être directe, indirecte ou semi-directe.
Dans le premier cas, le peuple est pleinement souverain puisque ce sont les citoyen·e·s qui adoptent eux·elles-mêmes les lois et décisions importantes. Le peuple choisit également directement les agents d’exécution qui sont révocables.
Une démocratie est qualifiée d’indirecte, lorsque des représentants sont tirés au sort ou élus par les citoyens, pour une durée limitée, durant laquelle ils ne sont généralement pas révocables. Cette forme de démocratie, également appelée "démocratie représentative", est la plus répandue dans le monde. Mais l’élection est-elle réellement synonyme de démocratie ? Montesquieu n’est pas de cet avis : « Le suffrage par le sort est de la nature de la démocratie. Le suffrage par le choix est de celle de l’aristocratie. »
Enfin, une démocratie est dite semi-directe, lorsqu’elle fonctionne comme une démocratie indirecte avec cependant la possibilité pour les citoyen·ne·s de statuer eux-mêmes sur certaines lois via référendum, la possibilité de mettre un véto à un projet de loi ou celle de faire une proposition de projet de loi.
Définition personnelle à partir de différentes sources (Wikipedia, Numéro spécial du Monde sur les Révolutions et Socialter)
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Désobéissance civile
La désobéissance civile est le refus assumé et public de se soumettre à une loi, un règlement, une organisation ou un pouvoir jugé inique par ceux qui le contestent, tout en faisant de ce refus une arme de combat pacifique. Le terme fut créé par l'américain Henry David Thoreau dans son essai La Désobéissance civile, publié en 1849, à la suite de son refus de payer une taxe destinée à financer la guerre contre le Mexique. Si la désobéissance civile est une forme de révolte ou de résistance, elle se distingue pourtant de la révolte au sens classique. La révolte classique oppose la violence à la violence. La désobéissance civile est plus subtile : elle refuse d'être complice d'un pouvoir jugé illégitime et de nourrir ce pouvoir par sa propre coopération. Le principe même du pouvoir politique pourrait rendre possible l'efficacité de cette action.
L'idée de la résistance à une loi injuste a existé bien avant le XIXe siècle. On peut la faire remonter à la jus resistendi (« droit de résistance ») du droit romain et on peut dire que La Boétie, dès le XVIe siècle, a démontré l'efficacité du procédé. Il montre dans le Discours de la servitude volontaire que le pouvoir d'un État repose entièrement sur la coopération de la population. Ainsi, dès l'instant où la population refuse d'obéir, l'État n'a plus de pouvoir. Un peuple peut donc résister sans violence par la désobéissance et provoquer l'effondrement d'un État illégitime, car, disait-il, le pouvoir le plus féroce tire toute sa puissance de son peuple. Encore faut-il une prise de conscience générale et le courage des premiers militants pour que ce principe puisse être efficace. C'est principalement Gandhi en Inde, Martin Luther King aux États-Unis, Mandela en Afrique du Sud, les Grands-Mères de la Place de Mai en Argentine et la contestation du pouvoir soviétique dans les années 1980 qui en ont montré l'efficacité.
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Développement durable
Le développement durable (anglais : sustainable development, parfois mal traduit par développement soutenable) est une conception de la croissance économique qui s'inscrit dans une perspective de long terme et qui intègre les contraintes liées à l'environnement et au fonctionnement de la société. Selon la définition donnée dans le rapport de la Commission mondiale sur l'environnement et le développement de l'Organisation des Nations unies, dit rapport Brundtland, où cette expression est apparue pour la première fois en 1987, « le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».
Cette notion s'est imposée à la suite de la prise de conscience progressive, depuis les années 1970, de la finitude écologique de la Terre, liée aux limites planétaires sur le long terme.
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Voir ici pourquoi le développement "durable" est une "fausse solution" !
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Écocide
Un écocide est un acte de destruction ou d'endommagement important d'un écosystème lié à un facteur anthropique, notamment par l'exploitation excessive de celui-ci dans le but de subvenir à d'autres processus ou systèmes (écophagie). Par exemple, les marées noires, la déforestation des forêts tropicales, l'assèchement de la mer d'Aral dû aux prélèvements excessifs par l'homme de l'eau des fleuves qui la constitue, sont parfois qualifiés d'écocide ou de « suicide écologique ».
Ce néologisme est construit à partir des mots écosystème et génocide car il symbolise la destruction systématique et totale d'un écosystème, à la nuance près que cette destruction n'est pas forcément intentionnelle.
Le concept de crime d'écocide est débattu depuis 1947 au sein de la Commission du droit international pour préparer le Code des crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité. Dans les années 1970, il a aussi été proposé d'inclure le crime d'écocide dans la Convention sur le Génocide de 1948. Mais il a été retiré en 1995 du projet de Code et donc n'a pas été inclus dans le Statut de Rome. Depuis la fin des années 1990, diverses tentatives ont visé à le réintégrer dans le droit international en proposant soit un amendement au Statut de la Cour pénale internationale pour lui permettre d'élargir ses compétences, soit en l'adoptant dans des directives européennes, soit en créant de nouvelles juridictions officielles comme le projet de Cour Pénale de l'environnement, ou par d'autres juridictions, type tribunal moral Russell par exemple.
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Écologie
L'écologie ou écologie scientifique, parfois assimilée à la bioécologie ou à la bionomie, est une science qui étudie les êtres vivants dans leur milieu en tenant compte de leurs interactions. Cet ensemble, qui contient les êtres vivants, leur milieu de vie et les relations qu'ils entretiennent, forme un écosystème. L'écologie fait partie intégrante de la discipline plus vaste qu'est la science de l'environnement (ou science environnementale).
Le terme écologie est construit sur le grec οἶκος / oikos (« maison, habitat ») et λόγος / lógos (« discours ») : c'est la science de l'habitat. Il fut inventé en 1866 par Ernst Haeckel, biologiste allemand darwiniste. Dans son ouvrage Morphologie générale des organismes, il désignait par ce terme « la science des relations des organismes avec le monde environnant, c'est-à-dire, dans un sens large, la science des conditions d'existence ».
Une définition généralement admise, particulièrement utilisée en écologie humaine, admet l'écologie comme étant « le rapport triangulaire entre les individus d'une espèce, l'activité organisée de cette espèce et l'environnement de cette activité » ; l'environnement est « à la fois le produit et la condition de cette activité, et donc de la survie de l'espèce »3.
Un écologue (ecologist en anglais), qu'il soit chercheur, biologiste ou ingénieur écologue, est un spécialiste de l'écologie. Ce terme ne doit pas être confondu avec la dénomination écologiste comme adepte de l’écologisme, ou partisan de l’écologie politique.
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Économie circulaire
L'économie circulaire est un nouveau modèle économique à vision systémique. Les notions d'économie verte, d’économie de l'usage ou de l'économie de la fonctionnalité, de l'économie de la performance et de l'écologie industrielle font partie de l'économie circulaire.
Une telle économie fonctionne en boucle, se passant ainsi de la notion de "déchet". Son objectif est de produire des biens et services tout en limitant fortement la consommation et le gaspillage des matières premières, et des sources d'énergies non renouvelables.
Selon la fondation Ellen MacArthur (créée pour promouvoir l'économie circulaire), il s'agit d'une économie industrielle qui est, à dessein ou par intention, réparatrice et dans laquelle les flux de matières sont de deux types bien séparés : les nutriments biologiques, destinés à ré-entrer dans la biosphère en toute sécurité, et les entrants techniques (« technical nutrients »), conçus pour être recyclés en restant à un haut niveau de qualité, sans entrer dans la biosphère.
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Voir ici pourquoi le l'économie "circulaire" est une "fausse solution" !
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Écosystème
En écologie, un écosystème est un ensemble formé par une communauté d'êtres vivants en interrelation (biocénose) avec son environnement (biotope). Les composants de l'écosystème développent un dense réseau de dépendances, d'échanges d'énergie, d'information et de matière permettant le maintien et le développement de la vie.
Le terme fut forgé au XXe siècle pour désigner l'unité de base de la nature, dans laquelle les êtres vivants interagissent entre eux et avec leur habitat. La notion d'écosystème regroupe toutes les échelles : de la Terre au simple caillou en passant par la flaque d'eau, la prairie, la forêt, ou même les organismes vivants. Chacun constitue un écosystème à part entière.
Les zones de transition entre deux écosystèmes sont nommées écotones.
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Effet rebond
D’une manière très générale, l’effet rebond, encore appelé paradoxe de Jevons, peut être défini comme « l’augmentation de consommation liée à la réduction des limites à l’utilisation d’une technologie, ces limites pouvant être monétaires, temporelles, sociales, physiques, liées à l’effort, au danger, à l’organisation… ». Il en découle le corollaire suivant : les économies d’énergie ou de ressources initialement prévues par l’utilisation d’une nouvelle technologie sont partiellement ou complètement compensées à la suite d'une adaptation du comportement de la société. Il a une grande importance pour l'établissement, l'évaluation et la mise à jour de stratégies et politiques énergétiques.
Exemple :
Le co-voiturage est une solution qui permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, 4 personnes qui partagent la même voiture pour effectuer un trajet vont émettre moins de CO2 que si elles utilisaient chacune une voiture.
Mais, le sentiment même de voyager plus écolo peut les inviter à multiplier les voyages...
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Effondrement
« C’est le processus à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi. »
Yves Cochet
« Nous envisageons l'effondrement de la civilisation thermo-industrielle (ou même plus) comme un processus géographiquement hétérogène qui a déjà commencé, mais n'a pas encore atteint sa phase la plus critique, et qui se prolongera sur une durée indéterminée. C'est à la fois lointain et proche, lent et rapide, graduel et brutal. Cela ne concerne pas seulement les événements naturels, mais aussi (et surtout) des chocs politiques, économiques et sociaux, ainsi que des événements d'ordre psychologique (comme des basculements de conscience collective). »
Pablo Servigne, Raphaël Stevens et Gauthier Chapelle - "Une autre fin du monde est possible - Vivre l'effondrement (et pas seulement y survivre)"
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Empreinte écologique
L'empreinte écologique est l'impact que l'humanité a sur la planète Terre, à savoir les ressources prélevées, les déchets rejetés et les dégâts infligés.
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Arthur Keller - Next Saison 2 - Épisode 4
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Énergie
En science physique, l'énergie, mesurée en joules, est une mesure de la capacité d'un système à modifier un état, à produire un travail entraînant un mouvement, un rayonnement électromagnétique ou de la chaleur.
Le travail est ainsi un transfert ordonné d'énergie entre un système et le milieu extérieur, tandis que la chaleur est un transfert désordonné d'énergie entre le système et le milieu extérieur.
Les transformations de l'énergie qui font intervenir l'énergie thermique sont étudiées par la thermodynamique :
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le premier principe affirme que globalement l'énergie se conserve. L'énergie ne peut ni se créer ni se détruire mais uniquement se transformer d'une forme à une autre (principe de Lavoisier) ou être échangée d'un système à un autre (principe de Carnot) ;
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le second principe impose des limitations au rendement de la transformation de l'énergie thermique en une autre énergie (mécanique, électrique ou autre). La conversion d'énergie d'une forme à une autre n'est en général pas complète : une partie de l'énergie présente au départ est dégradée sous forme d'énergie cinétique désordonnée. On nomme rendement le quotient de l'énergie obtenue sous la forme désirée par celle fournie à l'entrée du convertisseur.
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Énergies renouvelables (EnR)
Les énergies renouvelables (EnR en abrégé) sont des sources d'énergie dont le renouvellement naturel est assez rapide pour qu'elles puissent être considérées comme inépuisables à l'échelle du temps humain. Elles proviennent de phénomènes naturels cycliques ou constants induits par les astres : le Soleil essentiellement pour la chaleur et la lumière qu'il génère, mais aussi l'attraction de la Lune (marées) et la chaleur générée par la Terre (géothermie). Leur caractère renouvelable dépend d'une part de la vitesse à laquelle la source est consommée, et d'autre part de la vitesse à laquelle elle se renouvelle.
L'expression « énergie renouvelable » est la forme courte et usuelle des expressions « sources d'énergie renouvelables » ou « énergies d'origine renouvelable » qui sont plus correctes d'un point de vue physique.
La part des énergies renouvelables dans la consommation finale mondiale d’énergie en 2016 était estimée à 18,2 %, dont 7,8 % de biomasse traditionnelle (bois, déchets agricoles, etc.) et 10,4 % d'énergies renouvelables « modernes » : 4,1 % de chaleur produite par les énergies renouvelables thermiques (biomasse, géothermie, solaire), 3,7 % d'hydroélectricité, 1,7 % pour les autres renouvelables électriques (éolien, solaire, géothermie, biomasse, biogaz) et 0,9 % pour les biocarburants ; leur part dans la production d'électricité à la fin 2017 était estimée à 26,5 % : 16,4 % d'hydroélectricité, 5,6 % d'éolien, 2,2 % de biomasse, 1,9 % de photovoltaïque et 0,4 % de divers (géothermie, solaire thermodynamique, énergies marines).
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Voir ici pourquoi les énergies "propres" sont une "fausse solution" !
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Environnement et Science de l'environnement
L'environnement est « l'ensemble des éléments (biotiques ou abiotiques) qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins », ou encore comme « l'ensemble des conditions naturelles (physiques, chimiques, biologiques) et culturelles (sociologiques) susceptibles d’agir sur les organismes vivants et les activités humaines ».
La notion d'environnement naturel, souvent désignée par le seul mot « environnement », a beaucoup évolué au cours des derniers siècles et tout particulièrement des dernières décennies. L'environnement est compris comme l'ensemble des composants naturels de la planète Terre, comme l'air, l'eau, l'atmosphère, les roches, les végétaux, les animaux, et l'ensemble des phénomènes et interactions qui s'y déploient, c'est-à-dire tout ce qui entoure l'Homme et ses activités — bien que cette position centrale de l'Homme soit précisément un objet de controverse dans le champ de l'écologie.
Au XXIe siècle, la protection de l'environnement est devenue un enjeu majeur, en même temps que s'imposait l'idée de sa dégradation à la fois globale et locale, à cause des activités humaines polluantes. La préservation de l'environnement est un des trois piliers du développement durable. C'est aussi le 7e des huit objectifs du millénaire pour le développement, considéré par l'ONU comme « crucial pour la réussite des autres objectifs énoncé dans la Déclaration du Sommet du Millénaire ».
La science de l'environnement ou science environnementale est une discipline qui intègre les sciences physiques et biologiques telles la physique (étude du monde qui nous entoure sous toutes ses formes, des lois de sa variation et de son évolution), la chimie (science de la nature qui étudie la matière et ses transformations) - la biochimie et la chimie de l'environnement -, la biologie, l'écologie, la pédologie, la géologie, la géomorphologie, la géographie, la climatologie, l'écologie rétrospective, l'histoire environnementale, etc. afin de mener l'étude de l'environnement.
Dans un monde de plus en plus mondialisé et global certains problèmes tels que le dérèglement climatique et la crise de la biodiversité ne peuvent être appréhendés et traités qu'à l'échelle planétaire ou à celle des biomes et des continents. Les « politiques environnementales » sont construites sur la base des connaissances, bilans et évaluations environnementales apportées par les sciences de l'environnement.
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FAO
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (connue sous les sigles ONUAA ou, plus couramment, FAO soit en anglais Food and Agriculture Organization of the United Nations) est une organisation spécialisée du système des Nations unies, créée en 1945 à Québec. Son siège est à Rome, au Palazzo FAO, depuis 1951. Depuis le 15 juin 2013, la FAO compte 197 membres, soit 194 pays membres, une Organisation membre (l’Union européenne) et deux membres associés (les Îles Féroé et Tokélaou).
Son objectif suprême affiché est « Aider à construire un monde libéré de la faim », sa devise, inscrite sur son logotype, est « Fiat panis » (expression latine signifiant « qu'il y ait du pain (pour tous) »).
Pour aider les pays pauvres et riches à mieux maîtriser leurs ressources et à avoir une vision prospective, la FAO offre aux utilisateurs enregistrés, depuis le 1er juillet 2010, gratuitement (l'abonnement était autrefois payant) toutes les statistiques de son service FAOSTAT, la plus vaste base de données mondiale sur l'alimentation, l’agriculture et la faim. Son directeur général actuel est José Graziano da Silva. Le président indépendant du Conseil est Khalid Mehboob.
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Forêt primitive (ou vierge)
Une forêt primaire, ou plus couramment une forêt vierge, est une forêt intacte (ou originelle) ou une forêt à haut degré de naturalité n'ayant jamais été détruite ni très exploitée, ni fragmentée ni directement ou manifestement influencée par l'homme.
En zone tropicale (là où la biodiversité forestière est la plus élevée, mais aussi, souvent, là où les pressions humaines sont récemment devenues les plus élevées), une étude de 2011 fondée sur la comparaison de nombreux échantillons de forêts plus ou moins dégradées a conclu que « pour maintenir la biodiversité tropicale, il n'y a pas de substitut possible aux forêts primaires », même si, comme a conclu une autre étude datant aussi de 2011, elles restent néanmoins vitales quand elles sont dégradées.
Toutes les forêts anciennes ne sont pas primaires, elles sont dites secondaires quand elles sont régénérées depuis longtemps sur une forêt autrefois détruite ou dégradée, significativement modifiée ou exploitée par l'Homme.
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Gaz à Effet de Serre (GES) & Effet de Serre
Les gaz à effet de serre (GES) sont des composants gazeux qui absorbent le rayonnement infrarouge émis par la surface terrestre et contribuent ainsi à l'effet de serre. L'augmentation de leur concentration dans l'atmosphère terrestre est l'un des facteurs à l'origine du réchauffement climatique.
Un gaz ne peut absorber les rayonnements infrarouges qu'à partir de trois atomes par molécule, ou à partir de deux si ce sont deux atomes différents.
Les principaux GES naturellement présents dans l'atmosphère sont :
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la vapeur d'eau (H2O) et les gouttelettes d'eau des nuages sont à l'origine de 72 % de l'effet de serre total (naturel + anthropique). Le réchauffement climatique accentue l’évaporation de l'eau ce qui assèche les terres, accroît l'effet de serre et le réchauffement des océans ;
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le dioxyde de carbone (CO2), est le principal (en quantité) gaz à effet de serre produit par l'activité humaine : 74 % du total (tous modes d'émissions réunis).
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le méthane (CH4) rejeté, entre autres, par le dégel du permafrost , il est à lui seul responsable de 17 % du réchauffement climatique.
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le protoxyde d'azote (N2O) ;
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l'ozone (O3).
Les gaz à effet de serre industriels comprennent aussi des hydrocarbures halogénés comme :
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les hydrochlorofluorocarbures, comme le HCFC-22 (un fréon) ;
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les chlorofluorocarbures (CFC) ;
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les hydrofluorocarbures (HFC) ;
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le tétrafluorométhane (CF4) ;
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l'hexafluorure de soufre (SF6) et le pentafluorure de soufre trifluorométhyle (CF3-SF5).
Sous l'effet des gaz à effet de serre, l'atmosphère terrestre se comporte en partie comme la vitre d'une serre, laissant entrer une grosse partie du rayonnement solaire, mais retenant le rayonnement infrarouge réémis. Mais dans une serre il y a, en plus, l'absence de convection qui accentue l'échauffement de l'air.
La transparence de l'atmosphère (dans l'ordre du spectre visible) permet au rayonnement solaire d'atteindre le sol. L'énergie ainsi apportée s'y transforme en chaleur. Comme tout corps chaud, la surface de la Terre rayonne sa chaleur. Mais les GES et les nuages sont opaques aux rayons infrarouges émis par la Terre. En absorbant ces rayonnements, ils emprisonnent l'énergie thermique près de la surface du globe, où elle réchauffe l'atmosphère basse. Les nuages qui sont des particules de glace (ou d'eau liquide) réfléchissent le rayonnement solaire vers l'espace et le rayonnement terrestre vers elle. Certains nuages (grands cirrus notamment) ont deux effets (contradictoires) sur le climat, dont le bilan est encore mal compris au début du XXIe siècle : A la fois ils rafraichissent l'atmosphère en atténuant le rayonnement infrarouge reçu à la surface de la Terre (effet immédiat et momentané) ; et ils la réchauffent en participant à la réflexion vers la Terre du rayonnement infrarouge (effet sur le long terme).
L'effet de serre naturel est principalement dû à la vapeur d'eau : 0,3 % en volume (soit 55 % de l'effet de serre) et aux nuages : 17 % de l'effet de serre (soit environ 72 % pour H2O, les 28 % restant étant pour l'essentiel le fait du CO2), porte la température moyenne à la surface de la Terre de −18 °C (ce qu'elle serait en son absence) à +15 °C.
Selon Sandrine Anquetin, directrice de recherche CNRS au Laboratoire d’étude des transferts en hydrologie et environnement (LTHE) de Grenoble, les scientifiques observent et anticipent une intensification du cycle hydrologique. Le réchauffement global moyen accroit l'évaporation de l’eau, avec donc plus d'humidité dans l’atmosphère. Plus l’atmosphère se réchauffe, plus elle stocke et transporte l’humidité. L’intensification du cycle de l’eau est scientifiquement avérée à l’échelle globale. Il convient désormais de comprendre et d’anticiper sa déclinaison à l’échelle régionale.
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Géo-ingénirie
La géo-ingénierie est l'ensemble des techniques qui visent à manipuler et modifier le climat et l'environnement de la Terre et par extension d'une planète en première intention et à grande échelle. L'objectif est généralement correctif, plus que préventif (le préventif relevant plutôt des écotechnologies et de l'écoconception). Elle ne doit pas être confondue avec la géo-ingénierie du sous-sol (mines).
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GIEC
Le Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat (GIEC) (en anglais Intergovernmental Panel on Climate Change, IPCC) est un organisme intergouvernemental ouvert à tous les pays membres de l'ONU.
Ce groupe, créé en 1988 à la suite d'une initiative politique de nature internationale, dépend de l’Organisation météorologique mondiale et du Programme des Nations unies pour l'environnement, et « a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les risques liés au réchauffement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation. Il n’a pas pour mandat d’entreprendre des travaux de recherche ni de suivre l’évolution des variables climatologiques ou d’autres paramètres pertinents. »
Bien que contestées, notamment pour des raisons politiques, « les évaluations de ce groupe sont principalement fondées sur les publications scientifiques et techniques dont la valeur scientifique est largement reconnue. »
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Hydrosphère
L'hydrosphère (du grec ancien ὕδωρ [hudōr], « eau » et σφαῖρα [sphaira], «sphère») est un terme désignant l'ensemble des zones d'une planète où l'eau est présente. Elle concerne aussi bien l'eau sous forme liquide (océans, fleuves, nappes phréatiques, etc.), que sous forme solide (glaciers, banquise, neige éternelle, etc.) ou sous forme gazeuse (vapeur d'eau). Il y a donc recoupement avec les notions de cryosphère pour l'eau à l'état solide, et d'atmosphère pour la vapeur d'eau. Il reste également à inclure l'eau contenue dans les êtres vivants, composant la biosphère, même si elle représente la plus petite proportion de l'hydrosphère.
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IPBES
La Plateforme Intergouvernementale sur la Biodiversité et les Services Écosystémiques (en anglais Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services, IPBES) est un groupe international d'experts sur la biodiversité. Il est présidé pour quatre ans par Robert Watson, du Royaume-Uni, qui est représentant de la région Europe occidentale et autres États, nommé à ce poste en février 2016.
Pluridisciplinaire, l'IPBES a pour premières missions d'assister les gouvernements, de renforcer les moyens des pays émergents sur les questions de biodiversité, sous l'égide de l'Organisation des Nations unies(ONU).
Ce mécanisme d'interface et de coordination sur la biodiversité résulte d'une initiative lancée en 2005 par l'ONU.
Annoncé en 2010, ce « Giec de la biodiversité » a officiellement été créé le 21 avril 2012 par 94 gouvernements. Il a tenu sa première réunion début 2013.
Chaque État membre des Nations unies peut y participer et les délégués souhaitent aussi une « participation active de la société civile » au processus. Fin 2015, 124 États en étaient membres.
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Jour du dépassement
Le "jour du dépassement", c’est cette date de l’année à laquelle la totalité des ressources, que notre planète est capable de (ré)générer en un an, est épuisée par l’humanité (calcul effectué par l’ONG américaine Global Footprint Network).
Au niveau mondial, la date était celle du 1er août en 2018, ce qui signifie qu’il nous faut environ 1,7 Terre pour répondre à nos besoins actuels.
En 2019, le jour du dépassement est intervenu le 10 mai pour l'Europe et le 15 mai pour la France.
Si le monde vivait au rythme de la France, nous aurions besoin de 2,8 planètes terre. 4,8 seraient nécessaires si l’ensemble des humains vivaient comme des américains, 6 au rythme du Quatar et 9 à celui du Luxembourg…
Global Footprint Network
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Libéralisme
Historiquement, le libéralisme est une doctrine de philosophie politique et morale fondée sur la liberté et la reconnaissance de l'individu. Le libéralisme repose sur l’idée que chaque être humain possède des droits fondamentaux naturels précédant toute association, et qu'aucun pouvoir n'a le droit de violer, et prône la liberté d'expression des individus.
Dans le domaine économique, le libéralisme économique défend notamment l'initiative privée, la libre concurrence et son corollaire l'économie de marché et est ainsi congruent avec le capitalisme.
Sur le plan social et politique, le libéralisme politique veut limiter les obligations imposées par le pouvoir et plus généralement le système social, telles que la morale, au profit du libre choix et de l'intérêt de chaque individu indépendamment des autres. Il prône des pouvoirs politiques encadrés par une loi librement débattue et défend un État de droit et des contre-pouvoirs. La question de l'articulation entre « libéralisme économique » et « libéralisme politique » reçoit des réponses variées.
Ainsi le libéralisme peut se manifester paradoxalement de façons diverses, voire opposées. Pour en savoir plus.
Il existe plusieurs courants de pensée libéraux qui se différencient notamment par leurs fondements philosophiques, par les limites et les fonctions qu’ils assignent à l'État, et par le domaine auquel ils appliquent le principe de liberté (économie, institutions politiques, domaine social).
Du point de vue de la théorie économique, il est possible de distinguer les différents courants.
Le nouveau libéralisme (néo libéralisme ou social-libéralisme) accepte en général une certaine régulation autoritaire des marchés.
Le libéralisme classique fait une plus large confiance au marché.
Le terme ultralibéralisme (ou ultra-libéralisme) est un terme polémique et polysémique (tout comme le « néolibéralisme », qui est employé comme slogan politique pour désigner de manière péjorative le libéralisme lorsqu'il prône la déréglementation des marchés et la disparition progressive, partielle ou totale, des services publics au profit du secteur privé. Selon ses adversaires, l'application de ses principes accroît les inégalités, déstabilise le tissu social et pille les ressources naturelles.
Il n'existe aucune école de pensée ni aucun groupe qui se désigne lui-même par la qualification d'ultralibéral. Il n'y a pas non plus de consensus entre les utilisateurs du terme, sur une définition qui permettrait de distinguer l’« ultralibéralisme » du libéralisme classique : ce que ses détracteurs nomment « ultralibéralisme » est généralement appelé par ses partisans « libéralisme » ou simplement « économie de marché ». Le terme d'ultralibéralisme est donc réfuté par certains analystes et par les libéraux qui y voient un terme polémique.
Historiquement, le terme ultralibéralisme désignait les idées des partisans de la République libérale sous la Restauration française.
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Lithosphère
La lithosphère (littéralement, la « boule de pierre ») est l'enveloppe rigide de la surface de la Terre. Elle comprend la croûte terrestre et une partie du manteau supérieur.
Elle est divisée en un certain nombre de plaques tectoniques, également appelées plaques lithosphériques.
La lithosphère, relativement rigide sur des échelles de temps de l'ordre de 1 à 10 Ma, repose sur l'asthénosphère, solide mais ductile, plus facilement déformable car constituée de roches dans des conditions physico-mécaniques (pression, température, donc vitesse de déformation accrue), menant à une viscosité relativement faible.
Porteuse des deux types de croûtes, la continentale et l'océanique, la lithosphère existe sous deux types correspondant : la lithosphère continentale, épaisse de 60 km jusqu'à parfois 200 km, âgée en termes de milliards d'années, et segmentée selon l'histoire des provinces continentales, et la lithosphère océanique, organisée continûment (sinon latéralement au niveau des failles transformantes) selon l'âge de la croûte océanique qu'elle porte, et donc en fonction de la distance à la dorsale, de moindre épaisseur, de quasiment 0 km au niveau de l'axe magmatique des dorsales, de l'ordre d'environ 10 km dès que sorti de la zone tecto-magmatique des dorsales jusqu'à un maximum de 60 à 80 km au niveau des zones de subduction pour un âge maximal de l'ordre de 100 à 175 Ma.
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Métaux rares
Les métaux rares, encore appelés métaux mineurs, petits métaux, métaux stratégiques ou métaux high-tech, métaux de haute technologoie ou technologiques (par opposition aux métaux industriels), sont produits en faible tonnage mais ils sont essentiels au développement d'industries innovantes de haute technologie, et tout particulièrement celles qui sont associées aux énergies vertes. Ils sont souvent confondus avec les terres rares, qui ne représentent qu'une famille de métaux rares constituée de dix-sept éléments.
Ils comprennent, de façon non exhaustive, le lithium, le niobium, le vanadium, le tantale, le béryllium, le zirconium, le hafnium, le germanium, le gallium, les terres rares (au nombre de 17) ainsi que l’yttrium et le scandium. En général, il s’agit principalement de métaux non ferreux, utilisés en petite quantité avec d’autres métaux et substances chimiques dans la fabrication de plusieurs produits industriels.
Le caractère stratégique de ces métaux rares est particulièrement lié aux faits suivants.
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La balance commerciale de plusieurs pays dépend de la disponibilité de ces métaux (Simandl, 2010).
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L’industrie de haute technologie ne peut fonctionner sans un approvisionnement fiable à long terme de ces métaux et à des prix compétitifs (Simandl, 2010).
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Les métaux de substitution sont en général plus chers ou moins performants (Simandl, 2010).
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Le risque de rupture d’approvisionnement et la mise en place de quotas à l’importation par certains pays font pression sur le marché.
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Il y a peu d’exploitations minières et de centres d’extraction et d’affinage dans le monde pour répondre à la demande, ce qui rend ces métaux « rares ».
Les États-Unis aussi bien que d’autres pays industrialisés considèrent que plusieurs de ces métaux sont importants pour la sécurité nationale et pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre (Eggert, 2008).
Les métaux rares sont également en demande pour répondre à de nouvelles applications et ils entrent dans la fabrication d’une grande variété de biens de consommation. Ces conditions entraînent un intérêt croissant pour la découverte de nouvelles ressources et par conséquent pour l’exploration minière.
Biens de consommation utilisant les métaux rares : Téléphones cellulaires, baladeurs, processeurs, pièces informatiques + Écrans de téléviseurs et d’ordinateurs + Véhicules hybrides et véhicules électriques + Superconducteurs + Aimants permanents (moteurs électriques) + Alliages et superalliages (aéronautique) + Instruments chirurgicaux et implants + Optique filtres pour rayons X, lasers + Raffinage du pétrole, additifs et catalyseurs + Verres et céramiques + Batteries rechargeables et accumulateurs + Éoliennes + Cellules photovoltaïques + Ampoules lumineuses ultra-efficaces + Systèmes de radar et équipements militaires + Convertisseurs catalytiques + Industrie chimique et industrie nucléaire + Produits de polissage
Encyclopaedia Universalis France + Ministère de l'énergie et des ressources naturelles du Québec
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Permaculture
La permaculture est une méthode systémique et globale qui vise à concevoir des systèmes (par exemple des habitats humains et des systèmes agricoles, mais cela peut être appliqué à n'importe quel système) en s'inspirant de l'écologie naturelle (biomimétisme ou écomimétisme) et de la tradition. Elle n'est pas une méthode figée mais un « mode d'action » qui prend en considération la biodiversité de chaque écosystème. Elle ambitionne une production agricole durable, très économe en énergie (autant en ce qui concerne le carburant que le travail manuel et mécanique) et respectueuse des êtres vivants et de leurs relations réciproques, tout en laissant à la nature « sauvage » le plus de place possible
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Permafrost (Pergelisol en Français)
Le permafrost (ou pergélisol) est un terme géologique qui désigne un sol dont la température se maintient en dessous de 0°C pendant plus de deux ans consécutifs. Il représente 20% de la surface terrestre de la planète 90% du Groenland, 80% de l'Alaska, 50% du Canada et de la Russie).
Il est constitué thermiquement de trois couches: la première dite « active » dégèle en été et peut atteindre jusque deux à trois mètre; la seconde, soumise à des fluctuations saisonnières mais constamment sous le point de congélation, constitue la partie du permafrost stricto sensu et s'étend à une profondeur de 10 à 15 mètres; la troisième peut atteindre plusieurs centaines de mètres, voir dépasser le millier de mètres (en Yakoutie), ne connaît pas de variation saisonnière de température et est constamment congelée.
Les formations, persistance ou disparition du pergélisol, et son épaisseur sont très étroitement liées aux changements climatiques. C'est pourquoi le pergélisol est étudié en tant qu'indicateur du réchauffement climatique par un réseau mondial de chercheurs s'appuyant sur des sondages, des mesures de température et un suivi satellitaire, à l'initiative du réseau mondial de surveillance terrestre du pergélisol. Le dégel rapide pourrait augmenter considérablement les quantités de gaz à effet de serre émises par les plantes et animaux anciens gelés.
Selon une étude publiée en 2018 le pergélisol arctique est devenu le plus grand réservoir de mercure au monde : environ 1,7 million de tonnes de mercure (équivalent , en volume, à 50 piscines olympiques) pourraient y avoir été piégées pendant et depuis la dernière glaciation. En fondant, il libère du méthane, des virus anciens, et risque de contaminer l'air et l'environnement océanique par du méthylmercure.
le permafrost est en train de fondre pour la première fois depuis la fin du dernier âge glaciaire, il y a 11 000 ans.
De nouvelles simulations du centre national pour la recherche atmosphérique (NCAR) montrent que plus de 50% des territoires recouverts de cette couche supérieure de permafrost pourraient fondre d’ici 2050. Ce pourcentage risque d’atteindre 90% d’ici 2100.
Geo et Wikipedia
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Phytoplancton
Le phytoplancton (du grec φυτόν, phyton, pour « plante » et πλαγκτός, planktos, errante) est le plancton végétal, c’est-à-dire l’ensemble des organismes végétaux vivant en suspension dans l’eau. Plus précisément il s'agit de l'ensemble des espèces de plancton autotrophes vis-à-vis du carbone (y compris des bactéries telles que les cyanobactéries, anciennement "algues bleu-vert").
La plupart sont trop petits pour être visibles à l’œil nu individuellement. Par contre, lorsqu'en quantité suffisante, ils sont visibles à la surface de l'eau comme des étendues colorées. Ceci est dû à la présence de pigments dans leurs cellules, principalement la chlorophylle, mais aussi les phycobiliprotéines et xanthophylles.
Plus de 70% de la surface de la planète est recouverte d'eau. Le phytoplancton produit 50% de l'oxygène (O2) terrestre.
Il joue un rôle essentiel dans la régulation du climat, notamment en pompant le CO2 qu'il transforme en O2.
Il est aussi indispensable pour nourrir les organismes comme le zooplancton, les larves de poisson, de crustacés...
Sa dégradation a donc des impacts sur l'ensemble de la chaîne alimentaire marine...
L'acidification des océans a une double origine : les excès de rejet de CO2 et l'utilisation de pesticides dans l'agriculture intensive.
L'effondrement du phytoplancton du fait d'une trop grande acidification des océans serait une véritable catastrophe pour les écosystèmes marins et la vie sur terre. Le biologiste Pierre Mollo, du centre Océanopolis de Brest et co-auteur du livre "Le manuel du plancton" milite pour que le plancton soit déclaré patrimoine de l'humanité.
Wikipedia et divers
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Pic (de Hubbert)
La courbe de Hubbert, qui porte le nom du géophysicien qui l'a modélisée, représente l'évolution que suit la production d'une matière première donnée. Le "pic" de cette courbe est le seuil maximal de production, après quoi ladite production ne peut que décliner pour s'épuiser complètement. C'est le moment où le débit d'extraction d'une ressource atteint un plafond avant de décliner inexorablement.
La courbe croit lorsque les ressources disponibles sont faciles d'accès, puis décroit lorsqu'elles se font plus rares et difficilement extractibles. C'est exactement ce que nous sommes en train de vivre avec le pétrole. Le pic pour le pétrole conventionnel a été atteint en 2006 selon l'Agence internationale de l'Énergie. Les sables bitumineux et le gaz de Schiste (pétrole non conventionnel) ne font que retarder l'échéance de la pénurie absolue...
Bonne nouvelle : à partir du pic, il en reste encore la moitié dans le sol.
Mauvaise nouvelle : la moitié restante est de plus en plus profonde, difficile d'accès... (cf le TRE).
Agence internationale de l'Énergie (AIE) & Numéro Hors série de Socialter "Et si tout s'effondrait"
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Pic everything de Richard Heinberg
Le problème aujourd'hui est que nous atteignons un seuil critique pour l'ensemble de nos ressources non renouvelables - un stade que Richard Heinberg appelle le "peak everything" (le pic de tout). La plupart des ressources nécessaires à nos modes de vie (énergie, minerais, eau, bois...) arrivent simultanément à saturation de leur exploitation. Il est par ailleurs difficile, voire impossible, de trouver des matières de remplacement pour les ressources qui seront bientôt épuisées, comme le pétrole par exemple - ce qui renforce la perspective d'un effondrement systémique.
Numéro Hors série de Socialter "Et si tout s'effondrait"
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Réfugiés (ou migrants) climatiques (ou écologiques ou environnementaux)
On appelle migrants environnementaux les personnes ou groupes de personnes qui, essentiellement pour des raisons liées à un changement environnemental soudain ou progressif influant négativement sur leur vie ou leurs conditions de vie, sont contraintes de quitter leur foyer ou le quittent de leur propre initiative, temporairement ou définitivement, et qui, de ce fait, se déplacent à l’intérieur de leur pays ou en sortent.
Organisation internationale des migrations
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Résilience
La résilience désigne la résistance d'un matériau aux chocs ; (le « fait de rebondir », du latin resilientia, de resiliens) : la capacité d'un corps, d'un organisme, d'une espèce, d'un système à surmonter une altération de son environnement.
Ce concept est utilisé dans plusieurs contextes :
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en psychologie, la résilience est un phénomène consistant à pouvoir revenir d'un état de stress post-traumatique ;
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en écologie et en biologie, la résilience est la capacité d'un écosystème, d'une espèce ou d'un individu à récupérer un fonctionnement ou un développement normal après avoir subi une perturbation ;
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en géographie et en aménagement, la notion de résilience désigne la capacité des villes à limiter les effets des catastrophes et à retrouver rapidement un fonctionnement normal.
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en économie, la résilience est la capacité à revenir sur la trajectoire de croissance après avoir encaissé un choc ;
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en physique, la résilience est une propriété qui caractérise l'énergie absorbée par un corps lors d'une déformation ;
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en thermique, la résilience est la capacité d'un matériau à conserver une température dans la durée [réf. nécessaire] ;
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en art, la résilience est la capacité de l'œuvre d'art à conserver à travers l'esthétique sa particularité malgré la subjectivation croissante ;
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en gestion d'entreprise, la résilience organisationnelle est la capacité d'une organisation à s'adapter après la survenue d'un incident ;
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dans le domaine de la gouvernance, de la gestion du risque et du social, la résilience communautaire associe les approches précédentes en s'intéressant au groupe et au collectif plus qu'à l'individu isolé.
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Sommet de la Terre
Les Sommets de la Terre sont des rencontres décennales entre dirigeants mondiaux organisées depuis 1972 par l'ONU, avec pour but de définir les moyens de stimuler le développement durable au niveau mondial.
Le premier sommet a eu lieu à Stockholm (Suède) en 1972, le deuxième à Nairobi (Kenya) en 1982, le troisième à Rio de Janeiro (Brésil) en 1992, le quatrième à Johannesbourg (Afrique du Sud) en 2002 et le cinquième et dernier Sommet en date, appelé Rio+20, a également eu lieu à Rio de Janeiro en 2012.
Preuve du développement d'une culture mondiale de respect de l'environnement, les sommets de la Terre présentent un enjeu symbolique important. Ils visent à démontrer la capacité collective à gérer les problèmes planétaires et affirment la nécessité du respect des contraintes écologiques. Le sommet de 1972 a donné naissance au Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), tandis que le sommet de 1992 a lancé la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) dont les pays signataires se rencontrent annuellement depuis 1995.
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Stress hydrique
Un stress hydrique, qui peut également être une pénurie d'eau, est une situation dans laquelle la demande en eau dépasse les ressources en eau disponibles.
Le manque d’eau dans le monde repose essentiellement sur le déséquilibre géographique et temporel entre la demande et la disponibilité en eau douce1,2.
Plus d'une personne sur six dans le monde souffre de stress hydrique, ce qui signifie qu'elle n'a pas suffisamment accès à de l'eau potable. Les principales causes du manque d'eau sont liées à l'interférence humaine avec le cycle de l'eau.
Les pays du Proche-Orient, du Moyen-Orient, d'Afrique et de l'Asie sont considérablement touchés par ce phénomène.
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Survivalisme
Le survivalisme est un terme qui désigne les activités de certains individus ou groupes d'individus qui se préparent à une catastrophe naturelle, crise économique, crise sanitaire, etc.) à l'échelle locale ou globale, voire à un événement potentiellement cataclysmique (effondrement écologique, guerre nucléaire, invasion extraterrestre, etc.) ou plus généralement à un effondrement de la civilisation industrielle.
Les survivalistes se préparent en apprenant des techniques de survie et des rudiments de notions médicales, en stockant de la nourriture et des armes, en construisant des abris antiatomiques, ou en apprenant à se nourrir en milieu sauvage ou hostile.Le mouvement émerge aux États-Unis dans les années 1960, sur fond de Guerre froide. Il a plus récemment évolué en néosurvivalisme, qui est davantage porté sur l'autonomie et l'indépendance par rapport au système économique et à une attitude quotidienne plus proche de la nature. Les néosurvivalistes (ou preppers qui vient de prepping : diminutif informel de « se préparer »). ont besoin d'être simplement prévoyant et de se distancier des connotations sectaires, extrémistes, et/ou ultra-individualistes collant au survivalisme, en particulier aux États-Unis.
Selon une étude de Bertrand Vidal, une évolution du survivalisme s'est bien produite au début du XXIe siècle :
« Si au départ l’on pouvait dire qu’il existe une unique population survivaliste qui pouvait se définir racialement, politiquement, économiquement et autres, aujourd’hui le mouvement est protéiforme, multiple, trans-générationnel. Tout le monde peut, un jour, devenir survivaliste. »
« Le "prepper", s’il ne diffère pas du survivaliste quant aux pratiques mises en œuvre pour la survie […], la préparation au pire, se présente plutôt comme un mode de vie, une attitude quotidienne que comme un moyen de survie. »
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Taux de Retour Énergétique (TRE)
C'est le rapport entre l'énergie extraite et l'énergie investie pour aller chercher cette énergie (machines nécessaire à l'extraction, distance parcourue pour atteindre les puits, profondeur à creuser...).
Au début du XXème siècle, aux Etats-Unis, un baril de pétrole investi dans l'extraction permettait de récolter 100 barils (TRE = 100:1).
En 1990, toujours aux Etats-Unis, le TRE n'était plus que de 35:1 et en 2015 de 11:1.
En 2015, le TRE moyen de la production mondiale de pétrole conventionnel se situe aux alentours de 15:1 (entre 10:1 et 20:1).
Et le pétrole non conventionnel (qui permet de retarder l'échéance de la panne sèche) a un TRE encore plus faible.
Sables bitumineux (entre 2:1 et 4:1) - Pétrole de schiste (5:1)
Lorsque le rapport est de 1 pour 1, le jeu n'en vaut plus la chandelle...
Voilà pourquoi nous manquerons de pétrole bien plus vite qu'on ne le pense !
Pour info, le TRE du nucléaire est situé entre 5:1 et 15:1, celui du charbon est de 50:1 (27:1 en Chine).
Le TRE des énergies "renouvelables"est assez faible.
Photovoltaïque US (grands miroirs dans le désert -1,6:1) - Photovoltaïque en Espagne (2,5:1).
Éolien (3,8:1 en comptabilisant l'énergie nécessaire au stockage de l'énergie générée).
TRE minimal
Pour répondre aux besoins actuels de l'humanité, le TRE minimal est de 12:1.
Il s'agit d'un seuil en de ça duquel il ne sera plus possible de couvrir l'ensemble de nos besoins, les services offerts à la population (production alimentaire, construction de nos habitats, chauffage, confection de nos vêtements, fonctionnement des systèmes sanitaires, fonctionnement de la justice, de la santé, de l'éducation, de la sécurité, loisirs, tourisme...). Sous ce seuil, nous serons obligé·e·s de faire des choix qui risquent de devenir rapidement cornéliens...
"Energy, EROI and quality of life" J.G. Lambert & "What is the minimum EROI that a sustainable society must have" C.A.S. Hall
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Transition écologique
Le concept de transition écologique, élaboré par Rob Hopkins, regroupe un ensemble de principes et de pratiques formés à partir des expérimentations et des observations d'individus, de groupes, de villages, villes ou communes, lorsqu’ils ont commencé à travailler sur les problématiques de résilience locale, d'économie circulaire et de réduction des émissions de CO2.
Ces principes ont été déclinés dans les domaines de l’agriculture (permaculture), des usages dans les villes (avec le mouvement des villes en transition) ou plus généralement avec le principe de résilience.
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Voir ici pourquoi la transition écologique est un "faux ami" !
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ZAD
L'expression zone à défendre (ou ZAD) est un néologisme militant utilisé pour désigner une forme de squat à vocation politique, la plupart du temps à l'air libre, et généralement destinée à s'opposer à un projet d'aménagement. Les ZAD sont notamment constituées dans des espaces ayant une dimension environnementale ou agricole, mais l'appellation a été également utilisée par des occupations en milieu urbain, par exemple à Rouen ou encore à Décines-Charpieu. S’il n’existe pas de chiffre officiel, il y aurait en France au début de 2016 entre 10 et 15 zones à défendre. Les habitants des ZAD sont appelés les « zadistes ». La plupart d'entre eux sont des squatters de la mouvance autonome.
L'acronyme « ZAD » est un détournement de zone d'aménagement différé : sur le site du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, dès 1974, une « zone d'aménagement différé » de 1 225 ha était établie. Elle a été renouvelée deux fois, provoquant la mutation de la zone d'aménagement différé de Notre-Dame-des-Landes en première « zone à défendre » à apparaître en France. A la différence des « zadistes », activistes des zones à défendre, les simples habitants, passifs quoique sinistrés, des zones d'aménagement différé étaient, dans les années 1970, qualifiés de « zadés ».
Dès 1974, une ZAD était également présente à Marckolsheim en opposition à la centrale nucléaire de Fessenheim.
D'après Philippe Subra, contrairement aux « opposants classiques » « qui mènent une vie normale (un emploi, des enfants, des crédits, etc.) et ne sont entrés dans la lutte contre le projet qu'en raison de l'impact que celui-ci aura sur leur vie », « les zadistes sont dans leur majorité de jeunes militants ou sympathisants altermondialistes, peu insérés dans le monde du travail (ou ayant quitté volontairement leur emploi pour se consacrer au militantisme) ». Philippe Subra indique également : « Comme les autres opposants, les zadistes cherchent à obtenir l'abandon du projet d'aménagement ; mais ils poursuivent en même temps un autre objectif, moins immédiat et plus général : dénoncer et combattre la mondialisation libérale », ce qui les conduit à vouloir créer d'autres ZAD sur le territoire français, comme l'exprime le slogan « ZAD partout »
En urbanisme, une zone d'aménagement différé (ou ZAD) est un secteur où une collectivité locale, un établissement public y ayant vocation ou une Société d'économie mixte (SEM) titulaire d'une convention d'aménagement dispose, pour une durée de 6 ans, d'un droit de préemption sur toutes les ventes et cessions à titre onéreux de biens immobiliers ou de droits sociaux.
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Crédit photo : Game of Thrones